Rade 2021 | 1852m_V | Top10
# # Rider Quiver Speed
1 Nok Olivier Soufflet AHD THUDERBOLT 145 | Maui Sails TR6 5.5 | - AFS105V2 AFS105V2S740 26.719
Rade 2021 | Heure_V | Top10
# # Rider Quiver Speed
1 Nok Olivier Soufflet AHD THUDERBOLT 145 | Maui Sails TR3 5.1 | - AFS105V2 AFS105V2S740 20.294
Rade 2021 | Vmax | Top10
# # Rider Quiver Speed
1 Nok Olivier Soufflet AHD THUDERBOLT 145 | Maui Sails TR3 5.1 | - AFS105V2 AFS105V2S740 29.680
Rade 2021 | 250m_V | Top10
# # Rider Quiver Speed
1 Nok Olivier Soufflet AHD THUDERBOLT 145 | Maui Sails TR6 5.5 | - AFS105V2 AFS105V2S740 29.007
Rade 2021 | 500m_V | Top10
# # Rider Quiver Speed
1 Nok Olivier Soufflet AHD THUDERBOLT 145 | Maui Sails TR6 5.5 | - AFS105V2 AFS105V2S740 28.752

#1 Re : Test Matos » Koncept Speed 2019 » 2021-04-28 21:55:39

Brest rade sud en XT54 (sisterboard de l'AB+ 54) et 5.2  dans 25/30+ noeuds réguliers et terrain glissant.
Les 4 riders qu ont essayé ce combo se sont régalés; des bords de 4 à 5 kms avec le regret que ça se termine déjà quand on arrive au moment ou il faut jiber sous peine d'attaquer la falaise. Aller à peine pointu par rapport aux lignes des vagues et retour à peine abattu; conditions quasi idéales pour glisser en permanence avec 10° possibles de chaque côté du cap moyen pour se placer comme il faut dans les pentes et les côtes en fonction des risées et des petites baisses du vent.
Les riders émargeaient dans l’intervalle 72-78 kilos.
Voile : une lichette moins étarquée en bas et les 4 lattes du bas une lichette moins blindées que pour une Koncept "classique". A l'écoute passage progressif au fur et à mesure des bords, de 3cms de négatif au neutre. En conséquence de quoi la voile présente un comportement toujours on/off mais un peu + tolérant et pas moins rapide (nous a-t-il semblé) que blindé en bas et creusé à l'écoute.
Ailerons : ALF29 dans une version 2016 (un peu trop raide en pointe) mais qui fait toujours + que correctement le job et le Hi-speed29 tout à fait performant et facile à tenir; le meilleur rapport performance/prix que je connaisse en ce moment sur le marché pour des conditions glissantes.
A ce jour ce combo flotteur-voile est clairement le + rapide/facile qu'il m'ait été donné d'essayer. Reste à gréer dessous un ALF29 de 2021 (commandé) qui devrait bonifier l'ensemble et, séquence nostalgie, à essayer un SL4 30 (Deboichet not dead ?) car on n'est pas à l'abri d'une bonne et improbable surprise.

Xt

#2 Test Matos » Protection des yeux (visière + casque) » 2021-04-27 22:27:59

Xtophe
Réponses : 0

Cela fait quelques temps déjà, depuis toujours en fait qu'après chaque session j'ai les yeux explosés et tricolores : bleu, blanc rouge. Évidemment ça vous a un petit côté patriotique, voire même cocardier, mais c'est en fait assez désagréable. 
L'idée de se protéger les yeux n'est donc pas nouvelle mais les essais "lunettes" ne m'avaient pas convaincu de par la dégradation assez rapide de la visibilité.
            La recherche d'une solution satisfaisante était donc un peu mise de côté jusqu'à une séquence "projection d'eau dans les yeux-perte de visibilité-enfournement-projection violente au harnais-choc-entorse cervicale*". Le choc a été assez fort et juste après le craquement des vertèbres il y a eu le bruit de la collision casque/mât, bruit +tôt imposant car j’ai pensé que le casque avait cassé **. 

Durant la période d’activité limitée qui a suivi, j’ai eu le temps de ruminer la chose et de me convaincre que :
           1/ Sur ce coup-là, le casque m’avait vraiment protégé
           2/ Qu’il fallait rapidement trouver une solution visibilité/protection des yeux.

Je suis donc arrivé sur l’idée d’un casque à visière et là, les choses sont devenues très simples dans la mesure où je n’ai trouvé que 2 marques proposant ce type de produit dont Gath.
Gath n’a actuellement qu’un modèle, le “Gedi” sur lequel il est possible d’adapter une visière qui peut être transparente ou fumée pour ce qui est de la couleur et entière (descend jusqu’au niveau du menton) ou “half” (s’appuie sur le nez) pour ce qui est de la forme.
Les casques Gath sont des produits de bonne qualité, +tôt légers, résistant très correctement aux chocs et les amortissant de façon efficace.
Finalement le + compliqué est de ne pas se tromper de taille.
        Les visières (j’ai opté pour la half) sont en polycarbonate épais d’environ 5mm et filtrant, selon le fabricant, 98% des UV. Elles sont fixées au casque par des vis et des rondelles et sont rabattables et blocables en position haute ou basse.

L’ensemble est raisonnablement confortable et peut être porté +sieures heures de suite sans fatigue ni gêne particulière.

Sur l’eau la demi-visière transparente donne le rendu suivant :
          Protection des yeux contre les projections d’eau :  très bonne ; demeurent quelques passages d’eau sur les côtés entre la visière et la joue mais rien de vraiment pénalisant.
          Evacuation des traînées d’eau sur la visière : correcte ; peut sans doute être améliorée avec le passage d’un produit “anti-pluie”.
          Champ de vision : excellent.
          Distorsion de l’image : rien de notable alors que la visière est courbe ; une bonne surprise.
          Luminosité : tout à fait satisfaisante. 

Au total la “qualité optique” n’est évidemment pas au niveau des Oakley mais elle est identique, voire meilleure, à mon sens, que celle des lunettes “nautisme” de Décathlon.

En bonus, la navigation sous la pluie est nettement facilitée

Pour ce qui est de la visière fumée j’ai trouvé que dans nos conditions habituelles de luminosité elle bouffait trop de lumière : les zones sombres sur l’eau deviennent moins évidentes à identifier de même que les reliefs. A tester dans des conditions type “ciel de traîne” lorsque la visibilité est exceptionnelle.

Cet ensemble m’apparaît tout à fait fonctionnel et répond +tôt pas mal à mes attentes. Reste qu’il faut apporter une attention particulière à la visière afin de retarder autant que possible l’apparition (hélas inévitable dans la durée ?) de rayures.
Le système de fixation visière-casque me semble être le point faible de l’ensemble


It’s all Folks

Xt

* Pas au niveau de ce qu'avait reçu Thierry mais bien secoué tout de même.
**Pas cassé mais bien marqué.

#3 Re : Test Matos » Koncept Speed 2019 » 2021-02-13 11:01:24

Merci jeune Padawan !
Et comme d'hab' essai possible à l'occasion d'une rencontre sur un spot.

Xt

#4 Test Matos » Koncept Speed 2019 » 2021-02-09 21:54:20

Xtophe
Réponses : 4

Quelques années déjà que je reste fidèle aux Koncept qui ont évolué à la marge tout en conservant leurss caractéristiques de douceur, de légèreté, d’arrivée progressive de la puissance, de tenue dans le vent fort et de potentiel de vitesse.
             En 2019 toutefois, Ka Sails a décidé, je cite approximativement : « ….. de réviser entièrement la gamme KONCEPT en divisant cette gamme en 2 parties distinctes (Speed vs Slalom). Les plus petites tailles des KONCEPT ont été dédiées à la vitesse (avec 4 cambers) et les plus grandes tailles sont restées des voiles de slalom à 3 cambers.
Par souci de transparence et de clarté dans la gamme, cette séparation a été pleinement actée en 2020 et la gamme KA Speed est devenue une gamme à part entière.
Cette gamme Speed « 4 cambers » met l’accent sur la vitesse aux allures abattues avec une accélération et une vitesse de pointe supérieures à celles d’une voile de course « pure race ».
L’ergonomie et à la légèreté de la KA Speed, vous feront oublier sa présence alors même que vous mettrez le feu à votre spot habituel et établirez de nouveaux records de vitesse personnels
Ces anciennes Koncept speed (4.7 – 5.2 – 5.7) ont été entièrement retravaillées avec une nouvelle disposition des panneaux.
Le changement le plus notable dans ces tailles « vitesse » est l’élargissement considérable du fourreau de mât pour une meilleure stabilité de la voile.
Les voiles KA SPEED (4.7/5.2) sont livrées de série avec des cambers RDM, mais sont compatibles SDM. La 5.7 est livrée de série avec des cambers SDM. Possibilité de switcher cambers SDM/RDM.
Le camber inférieur est toutefois encore amovible, de sorte qu’il pourrait être enlevé si vous voulez utiliser la voile pour le freeride".

J’ai utilisé les 4.7 et 5.2 une dizaine de fois avec une Warpette (custom Xt design) pour la 4.7, une copie AB+54 (custom Xt design) et une RS2 2018 (modifiée Xt design) pour la 5.2.
Ailerons : Deboichet Up wind 28 sous la Warpette , ALF 29 sous la Xt 54, ALF 32 sous la RS2.
Vent : 20 à 35 nœuds. Plan d’eau : essentiellement clapoteux.

L’argumentaire du site KA Sails est à la fois séduisant et inquiétant pour les afficionados des Koncept « classiques » car……….
            *Ces nouvelles voiles typées speed ne vont-elles pas perdre ce qui faisait l’inimitable saveur des Koncept?
            *On a bien compris qu’elles allaient tout défoncer au largue mais sur nos plans d’eau finistériens souvent blindés de courants, il faut parfois se recaler au vent (ou revenir à pied !!!) alors qu’en est-il de leurs capacités à remonter ???
            *Et qui dit « speed » dit plan d’eau, si ce n’est plat, au moins raisonnablement glissant et, soyons honnêtes, ce n’est pas tous les jours Gruissan côté Pen ar Bed. Quid de leur capacité à tirer leur épingle du jeu sur des plans d’eau « normaux » c.à.d clapoteux voir + par vent de 25 à 45+ nœuds, conditions pour lesquelles elles sont conçues ???

Quelques indications concernant la 5.2  Koncept Speed :
- Pesée à 4.8 kilos
- La largeur de son fourreau est de 31 cms ; pour info, la largeur max du fourreau d’une 5.8 (de 2016 ?) est de 27 cms ; il y a donc bien « un élargissement considérable ».
- Le creux de la voile (réglée au neutre) est faible : 8%
- Son emplacement est +tôt avancé à savoir à 20%
- Le mât recommandé est du sdm pour la 5.7, du rdm pour 4.7 et 5.2
- L’allongement de la voile est dans la norme

Mât rdm avec 4 cambers dans fourreau +tôt large, creux modéré et avancé : on est effectivement sur une option de vitesse basée sur la stabilité du profil, sa finesse et une trainée réduite et non pas sur la production et la transmission au flotteur d’une puissance max ; rassurant à priori car on resterait dans l’esprit « Koncept ».
En revanche ces mêmes spécificités me font sérieusement douter des capacités « d’accélérations fulgurantes » évoquées sur le site Ka Sails.


Gréage
La qualité des tissus, de l’assemblage et de l’accastillage semble tout à fait correcte. A voir dans le temps mais je n’ai pas d’inquiétude à priori.
Les couleurs sont un peu spéciales quand même : rouge « sang de bœuf » associé à du jaune citron ….. Il y a de quoi vous faire grincer des dents.

La première surprise vient du positionnement des cambers qui sont vraiment très avancés dans le fourreau. La palme revient à celui du bas, tellement avancé que je n’ai jamais réussi à y enclencher le mât !
Du coup j’enfile le mât dans ce camber puis je passe classiquement au-dessus des 3 autres dans lesquels le mât est ensuite positionné sans pb particulier, mais il n’y a vraiment rien en trop au niveau de la taille des ouvertures pour passer les mains ni au niveau de la place disponible à l’intérieur du fourreau. Aucun spacer n’est d’ailleurs requis et l’on peut au contraire envisager de poncer en tant que de besoin les cambers ajustés trop serrés ; et sur cette voile, ce serait celui du haut. Celui du bas est « hors concours » : il y aurait tellement à enlever que l’on ne serait plus dans l’ajustement mais dans la chirurgie lourde.
En tant que tels et avant éventuelle intervention, ils passent de façon sèche mais sans trop de difficultés et je pense que cela devrait s’améliorer au fil des nav’s

La tension requise au guindant pour gagner les derniers centimètres me parait énorme et je serais sans doute incapable d’y arriver sans manivelle.
La marge de manœuvre de réglage à l'écoute est faible : de l'ordre d'1cm de chaque côté du neutre et l'essentiel du réglage (important pour le passage des cambers), se fait à l'amure.
Le bloc poulies d’amure est situé une dizaine de cms au-dessus de la bordure ce qui permet, en diminuant la rallonge et en jouant avec la sangle d’étarquage de bordure de donner du volume dans la partie basse de la voile : l’équivalent du cunningham pour les voileux.
Les lattes sont d’une excellente qualité avec ce qu’il faut de carbone ce qui leurs confère rigidité et légèreté.

Tension importante au guindant, cambers ajustés « collé-serré », lattes carbone, tout cela implique un profil fermement tenu.


Et sur l’eau, ça donne quoi ??

Comme indiqué + haut , j’ai (73 kilos, musculature et tonicité de chamallow) utilisé les 4.7 et 5.2 une dizaine de fois avec une Warpette (custom Xt design) pour la 4.7, une copie AB+54 (custom Xt design) et une RS2 2018 (modifiée Xt design) pour la 5.2.
Ailerons : Deboichet Up wind 28 sous la Warpette , ALF 29 sous la Xt 54, ALF 32 sous la RS2.
Vent : 20 à 35 nœuds. Plan d’eau : essentiellement clapoteux.

Conformément aux attentes, les accélérations ne sont pas fulgurantes mais progressives et +tôt tranquilles. Ce qui n’est pas tranquille en revanche lorsque l’on est au largue sur un terrain défoncé, ce sont les vitesses atteintes (incompatibles avec l’état du terrain )et je me suis dit + d’une fois qu’il était grand temps d’arrêter les conneries parce que ça commençait à sentir franchement les Urgences.
Alors oui, cette voile va vite.
Pour ce qui est des questions que l’on pouvait se poser à priori :
           Concernant les remontées ça fonctionne sans pb mais cela dit, dans 25/35 nœuds, qu’est-ce qui ne remonte pas ?
           Pour ce qui est du maintien du profil il est + que maintenu, il est verrouillé ce qui lui fait perdre à peu près toute capacité d’adaptation dans un vent irrégulier et/ou dans le clapot. Dans une certaine mesure l’élasticité d’un gréement lui permet de s’autoréguler lors de changements de conditions (c’était un point fort des Koncept) ; là c’est totalement exclu ; toutefois, à partir de 25/30 nœuds la voile commence à vivre et à respirer un petit peu, mais vraiment un tout petit peu.
Pour l’essentiel c’est au pilote qu’il revient de gérer la crise, avec délicatesse svp. Ce profil au creux modéré, avancé et bloqué est vraiment performant lorsqu’il est bien réglé par rapport au vent. Sa marge de tolérance est franchement faible et l’on ne peut pas trop s’éloigner du bon angle voile/vent sous peine de voir le profil décrocher.
La bonne nouvelle c’est que plus le vent augmente, plus le gréement fléchit, s’autorégule et il présente donc des réactions plus facilement gérables ………… La mauvaise c’est que ça va plus vite et que les situations délicates à gérer déboulent aussi plus vite.
Cette caractéristique de fonctionnement dans un angle voile/vent restreint se traduit, à l’arrivée d’une survente par une sollicitation sèche du bonhomme vers l’avant.
Dernier inconvénient du verrouillage du profil, c’est la version Ka Speed du « pas de bras, pas de chocolat » à savoir pas de flexion du gréement, pas de pomping.

Un des avantages de ce profil est qu’il tient vraiment bien dans le vent fort ; dans 30 nœuds ça reste confortable pour moi. Il est tellement blindé par les lattes que le creux ne recule pas d’un dard. Comme de + j’ai bidouillé à l’arr du wish un système tel que la main arr diminue quand le vent monte je suis complètement royal au bar pour ce qui est du gréement (reste à gérer le flotteur et là ….)

Au total cette voile va vite sur terrain glissant et offre une tenue assez remarquable dans le vent fort ; il y a donc moyen de se faire vraiment plaisir avec.
Mais en contrepartie elle n’offre ni la polyvalence ni le rapport douceur/confort/performance des anciennes Koncept dans ces tailles. Dommage !

15 mai 2021 dans 25/35 nœuds et gréée sur la Warpette  " La Ka Speed 4.7 s'est révélée particulièrement à l'aise et agréable, selon moi, dans ces conditions : puissance suffisante dans 25 nœuds, contrôlable dans 35, stabilité, faible encombrement, accélérations "progressives", gérable sans pb majeur dans les phases aériennes et surtout de reprise de contact avec l'eau. Vent suffisant pour qu'elle "respire" et n'offre pas ce côté figé et on/off qu'elle présente lorsqu'elle n'est pas assez chargée et enfin excellente tenue en haut de plage. Ce concept de 4 cams sur un RDM et le tout dans un fourreau large, bien que surprenant, est finalement tout à fait valide dans une option freerace (et sans doute de speed?)".
En fait les côtés "figé" et "on/off" des débuts, sont devenus moins extrêmes du fait sans doute que les voiles se sont "faites" et que les réglages se sont affinés..... Restent les qualités de stabilité, de vitesse, de faible encombrement et d'aisance dans le vent soutenu : pas mal du tout !!

Xt

#5 Test Matos » Manivelle Unifiber » 2021-01-19 13:01:10

Xtophe
Réponses : 0

Adepte de la manivelle, j'utilise depuis quelques mois le modèle Unifiber    https://unifiber.net/windsurf-gear/acce … 15c44eb43f

Elle est + fonctionnelle que la manivelle Gun Sails : meilleure démultiplication, meilleur positionnement du bout' par rapport au taquet.
Elle est moins fragile que les manivelles à cliquets et/ou à roulement (que j'ai longtemps utilisées) qui finissent inévitablement par avaler du sable ce qui cause une indigestion fatale à terme.

En résumé : fonctionnelle, efficace et fiable.

Xt

#6 Re : Boards » RS2 2019 » 2020-08-04 02:55:34

Hello Damien,

Je n'ai pas trouvé d'autre moyen de te joindre que celui-ci ............... Pour te signaler que je propose un "open-bar" vendredi prochain, le 7 donc, au Lonchamp de 18 à 20h. Ce serait un plaisir de t'y voir. Si de + tes parents (aux quels tu peux passer l'info stp ?) pouvaient venir trinquer, ce serait top !

A +,

Xt

#8 Re : Test Matos » ALF : une approche du flex "sur mesures" » 2017-08-08 08:08:01

Avec ces images la probabilité qu'il ait utilisé de l'ALF dans les manches de brise (dans lesquelles il a plutôt très bien marché me semble-t-il) devient forte ..... Bien joué Arnaud !!!!

Xt

#9 Re : Test Matos » ALF : une approche du flex "sur mesures" » 2017-08-07 09:22:22

Quelqu'un sait-il si Julien Quentel a utilisé ses ALF à Fuerteventura ?

Xt

#10 Re : Competitions » Recherche de bénévoles pour l'AFF à Brest du 6 au 8 mai » 2017-05-09 08:52:58

Les filles ont validé 5 manches : Taina, la jeune et belle écuyère du Postec Circus monte sur la deuxième marche du podium; cela confirme les résultats de la tournées du Circus dans le sud. Bravo Taina et bravo à Thierry, Monsieur Loyal / coach / intendant / conseiller technique / logisticien / transporteur ........
Chez les garçons, Clément, LLG et Fab se retrouvent sur des podiums différents ........ Bien joué !!

Xt

#12 Re : Test Matos » Falcon TE 90 » 2016-09-07 19:21:55

J'étais sur les réglages de Clément à savoir avant-dernier trou arr; pas eu l'opportunité de changer le réglage des straps mais cela vaudrait le coup d'essayer, comme tu le suggères, une position un peu + avancée.

Xt

#13 Test Matos » Falcon TE 90 » 2016-09-06 21:52:24

Xtophe
Réponses : 3

Il s'agit du modèle 2015-2016.
la carène offre un V-concave évoluant en V sur l'arrière. Le volume est essentielleemnt sur l'arrière ce qui fait que la board présente une belle épaisseur entre les straps avant et le tail. Des cut-outs genre symboliques
Les rails son épais légèrement rentrés et l'angle rail/carène est bien marqué ….. rails tendance dure épaisseur et cut-outs minimalistes laissent augurer, à priori, d'un engagement physique nécessaire (et pas forcément suffisant en ce qui me concerne) pour faire avancer et contrôler la drôlesse.
Le boîtier d'aileron est reculé de 2 cms en regard de celui de la RS2 et le rail de PdM se situe 2 cms en dessous du niveau du pont, concave oblige. Cette position reculée de l'aileron implique des réglages « sur l'arrière » dont on sait « qu'ils vont vite » mais que par ailleurs ils ne sont pas très confortables.
Une session avec 6.6 et Rhino 31 dans un vent moyen de 15 nœuds, terrain glissant  puis clapot sensible ….. Kerga en début de montante en fait.
Réglages à l'arrache hasardeuse mais : pdm nettement sur l'arr et wish un peu + haut que d'habitude, ceci étant lié au rail de pdm abaissé.
D'emblée la Falcon monte facilement sur le vé et se place haute sur l'eau; d'accord ce n'est pas un scoop avec un Rhino mais en regard de la RS2, elle est « nettement » plus haute.
J'ai trouvé que l'accès au planing se situait dans la bonne moyenne ; les accélérations en revanche sont vraiment de belle qualité ; l'équilibre général est franchement satisfaisant et le contrôle sur le glissant se gère de façon raisonnablement tranquille.
Les performances pour ce qui est de la remontée sont bluffantes : 6 bords contre vent et courant pour arriver à l'Auberlach, ça ne m'était jamauis arrivé !! évidemment, en même temps que je gagnais au vent, je me disais que le retour au largue, dans un plan d'eau qui se formait, n'allait pas être une piece of cake mais bon …....
Décrochement de l'aileron assez nombreux à signaler, et pourtant le Rhino est habituellement un modèle de sérénité dans ce compartiment du jeu. Je pense que le boîtier reculé favorise la ventilation de l'aileron.
Pour ce qui est du jibe on rentre dedans sans problème, et en conservant facilement une bonne vitesse durant la totalité de la courbe ; du coup la sortie sans perdre le planing est surprenante de facilité. Attention toutefois à l'appui « pied avant » en début de relance : un peu top avancé et sa part en sous-marin : vraiment pas beaucoup de volume devant !!
Dans du « formé-glissant » j'ai trouvé les bord de largue rapides (29 nœuds au gps dans 15/17) et que s'il fallait être réactif pour ce qui est du contrôle, l'engagement physique restait à un niveau tout  à  fait acceptable.
La seconde partie de la session s'est déroulée sur le même programme mais dans du clapot formé et là ça  a été une autre paire de manches. Les remontées sont toujours de très belle facture avec une planche haute sur l'eau, bien équilibrée et assez facilement contrôlable mais les chocs contre le clapot font mal : « putain, qu'est-ce qu'elle est raide » était le mantra qui m'a tourné en boucle dans la tête  durant toute la remontée. Les décrochements de l'aileron étaient bien présents ce qui  ne constituait pas une surprise.
J'ai levé le pied pour le retour au largue : plus la réactivité pour contrôler la planche dans le chantier.

Au total j'ai trouvé cette Falcon vraiment excellente et +tôt aisée à faire fonctionner sur le glissant avec, à la clé, des performances d'excellent niveau. J'imagine qu'il y a un coup à prendre pour contrôler les décrochements de l'aileron (mais je ne l'ai pas vraiment trouvé).
La planche est incontestablement saine (bel équilibre et aucune tendance à cabrer) mais l'option « pilotage automatique » a été complètement zappée. Du coup il est impératif de trouver  les ressources de réactivité indispensables pour être au niveau des exigences de la board dans des conditions secouées ; et là, on  doit pouvoir dégager de très belles performances.

Xt

#14 Test Matos » ALF : une approche du flex "sur mesures" » 2016-06-18 15:45:29

Xtophe
Réponses : 7

ALF 33 et 31
Il s'agit d'ailerons constitué probablement pour l'essentiel de tissus « carbone ».
L'outline est assez comparable à celui du Vmax3 de même taille avec toutefois un peu plus de surface en pointe. Le rake est redressé de 3° en regard du Vmax33.
L'épaisseur max est de 9,5 mm ce qui en fait un aileron +tôt fin et le maître-bau est placé aux alentours de 45% ….............  Tout ceci est de bon aloi et reste assez « classique » pour une option "performance".
En fait l’originalité de ces ailerons est que, pour une taille donnée, on peut avoir des têtes qui fléchissent sur une + ou moins grande hauteur. Ainsi le « Flex3 » se courbe sur les 25 derniers % alors que le « Flex 5 » le fera sur quasiment la moitié de sa hauteur.
La partie rigide au contact de la carène permet de remonter au vent et de mettre légèrement la planche à la gîte. La partie qui fléchit (ou plus exactement sa projection sur un plan horizontal) allège la planche par effet de foil. Accessoirement cet effet de foil ne pénalise pas la remontée au vent car cette position haute sur l’eau diminue les résistances de frottement et de rencontre ce qui améliore la vitesse moyenne et augmente par là-même le rendement de la partie rigide.
L’aileron va fléchir en fonction de la puissance qu’on va lui faire passer et là nous ne sommes clairement pas identiques ; un gabarit moyen pas très costaud ne pourra par exemple pas plier tel aileron alors que ce sera un jeu d’enfant pour un lourd avec de la ressource physique.
Pour illustrer le propos, le 33cms « Flex 3 » est vraiment trop rigide pour moi : je suis capable de m’en servir correctement sur terrain plat et en plage basse de la voile utilisée. Il cale la planche à la gîte et fonctionne bien dans cette configuration.  Mais comme je ne réussis pas à le faire fléchir la planche reste basse sur l’eau ce qui devient extrêmement pénalisant dans le clapot et franchement pénible lorsque le vent prend des tours.
Le « Flex 4 » est déjà nettement plus fréquentable mais c’est bien le « Flex 5 » que je trouve le + adapté à mon cas et à la RS2.
On est là sur un aileron qui ne décroche jamais, quidonne la gîte « qui va bien », allège et lève la planche ce qui autorise un passage de clapot performant au près et au largue. La remontée est vraiment bonne pour autant que l’on privilégie la vitesse au cap mais ce sont surtout les qualités de glisse au largue qui font le cœur de performance de l’ALF.
Contrairement au « Flex 3 » c'est en plage basse que la version 5 est la moins performante,  particulièrement dans le départ au planing et dans les angles de remontée. De 12 à 15 noeuds, monté sur la RS2 et en 6.6 il n'est clairement pas au niveau du Vmax3 ou du Rhino 31.

A partir de 15 noeuds, il rentre dans le match et prend un avantage de plus en plus évident au fur et à mesure que le vent monte. Alors que l'on est dans le rouge avec le Vmax et le Rhino, la douceur et la précision de l'ALF se maintiennent ce qui permet de naviguer surtoilé sereinement et de placer avec précision le flotteur sur les irrégularités du plan d'eau.
Cet ALF est, selon moi, une alternative tout à fait crédible au Vmax et au Rhino, moins performant en plage basse mais nettement meilleur ensuite.

Actuellement la finition se situe quelque part entre « à peine acceptable » et « nettement perfectible » ; cela devrait s'arranger semble-t-il. La bonne nouvelle c'est que malgré cette finition assez médiocre les ailerons fonctionnent +tôt très bien ce qui valide à  contrario le concept d'emplacement du flex variable selon la puissance du rider !!
J'ai tendance à penser que le « Flex 3 » est adapté aux beaux bébés de 85/95 kilos, le « Flex 4 » aux gabarits de 75/85 kilos et le « Flex 5 » aux 65/75 kilos.

Xt


Début septembre :

Navigation avec l'ALF flex 5 en 32 : pas de surprise pour ce qui est du rendement : au niveau de ses prédécesseurs. La différence notable se situe au niveau de la finition qui s'avère maintenant de bonne facture.

Novembre
Réception d'un 32 au flex modifié en pointe (encore un peu + flex) histoire de voir si les tendances au décrochement et au roulis étaient améliorés. Jackpot !! Et en bonus un petit effet foil toujours bon à prendre.

Mars 2017
Le dernier ALF en 31 s'avère pas mal du tout : l'état général est maintenant comparable à ce qui se fait de bien sur le marché. Question comportement il est dans la lignée de ses prédécesseurs à savoir une plage basse pas géniale mais les choses reviennent au niveau en plage moyenne ........ Et dès que l'on est dans les tours cela devient excellent : le largue est rapide, fluide et précis; j'ai particulièrement apprécié les descentes parallèles aux pentes, calé sur l'arrière de la planche. L'aileron se fait totalement oublier, les jambes sont entièrement libérées et on place la planche sans effort où l'on veut et comme on veut. Il donne  un petit lift supplémentaire et bienvenu par rapport au "flex 5" que j'utilise habituellement. Les remontées sont besogneuses en plage basse mais s'améliorent au fur et à mesure que l'on montre dans les tours pour arriver à quelque chose de très bonne facture en haut de plage pour peu que l'on trouve et conserve la vitesse qui va bien. Là aussi la légèreté de l'aileron dans les jambes permet de gérer facilement la direction et le lift aide au passage du clapot.


Décembre 2017
Arrivée d'un 33cms "hyperflex". Pas d'amélioration notable de mon point de vue : pour 75 kilos sur une Exo RS2, l'aileron est nerveux, certes, mais trop souple. Pas d'amélioration pour ce qui est de l'accès au planing, l'aileron fléchit trop sur les allures remontées et on perd en performance liée à l'assiette latérale (retombée trop fréquentes sous les talons); cela dit le lift généré permet de compenser cela; la planche est nettement au-dessus de l'eau et un peu + cabrée ce qui permet de maintenir une VMG très correcte. En ce qui concerne les descentes au largue, c'est franchement performant en milieu de plage d'utilisation. En revanche lorsque l'on passe dans le rouge, il;y a un moment où l'aileron (sans doute parce qu'il fléchit trop) décroche et du coup la planche retombe ......... Dommage !!
Je pense qu'un aileron avec ces caractéristiques serait bien adapté à un poids "léger" à savoir 60/65 kilos, capable de le faire fléchir sans excès.


Mai 2018
Avec la RS2 et 6.8, essai du  32 "2018" dans 15/18 noeuds. C'est excellent tant en ce qui concerne les finitions que le fonctionnement. J'utilisais mon Rhino 31 en attendant l'arrivée de l'ALF et c'était un peu une punition : remontées correctes évidemment, lift permanent et  incontestable mais une impression de traîner de l'eau tout à fait désagréable. Avec ce nouvel aileron l'accès au planing est tout à fait honorable en plage basse, facile en plage médium, et immédiat en plage haute. Les remontées sont performantes et ce quelque soit la plage dans laquelle on se situe. Les descentes au largue, particulièrement en conditions surtoilées, sont grisantes. A noter toutefois une présence une lichette + importante de  la jambe arrière; rien de pénalisant pour autant.
L'assiette latérale est tout à fait stable; on la conserve sans difficulté légèrement gîtée; dans ce domaine l'aileron est + performant que ses prédécesseurs : cette assiette légèrement gîtée s'obtient beaucoup + facilement et peut aller jusqu'à faire engager la partie arrière du rail sous le vent ....  ce qui nécessite un contrôle qui se fait tout à fait aisément. L'assiette longitudinale est stable également, planche bien liftée sans tendance à s'envoler pour ce que j'ai pu en juger.
Pour ce qui est de la stabilité directionnelle on accède, avec cette aileron à un certain degré de liberté; la board répond très facilement à la moindre sollicitation ce qui fait que dans le clapot il est très facile de gérer les trajectoires; en contrepartie il faut être vigilant sur les déséquilibres liés à la rencontre des accidents  du terrain; la recherche d'une conduite performante s'accommode mal avec le pilotage en fonction automatique
On pointera une originalité de cet aileron : l'entrée dans la courbe du jibe avec un appui trop important en regard de la vitesse provoque un décrochement. Nécessité donc de gérer l'importance de l'appui en fonction de la vitesse; une fois cela intégré l'aileron guide vraiment très bien dans la courbe, conserve de la vitesse et accepte sans problème des modifications de trajectoire sous réserve de moduler les appuis en conséquence.

Au total cet aileron me convient vraiment très bien. Il n'a rien perdu de ses qualités au largue et il a gagné en départ planing et en remontées au vent. Il stabilise bien la planche sur ses deux assiettes et lui laisse un degré de liberté appréciable en direction, le tout avec des sensations de glisse extrêmement convaincantes.

Xt

#15 Re : Test Matos » ALF 33 flex 3 » 2016-03-31 10:51:42

ALF 33 flex3  (vs Rhino et Vmax3)

Conditions : terrain plat de 12 à 15 noeuds puis agité 15/25 noeuds.
RS2 2016/ 5.8 Koncept / ALF 33 / 73 kilos.

L’aileron présente une nette difficulté à partir au planing . Sachant que la RS2 2016 est également paresseuse dans ce compartiment du jeu, le résultat est un peu frustrant, particulièrement sur terrain agité.
Cet ALF ne monte pas la planche à plat mais lève le nez de la planche et la cale à une gîte performante. Les appuis avt/arr étant légers et bien équilibrés et les spin-out quasi inexistants, on gère tranquillement  l'angle de gîte avec un dosage facile de l'appui arr.

Sur terrain glissant dans 12/18 noeuds, le résultat est bluffant une fois le planing atteint ; à partir du moment où elle est  calée sur son décrochement arr, la RS2 atteint une vitesse meilleure qu'avec le Vmax3 (et  bien meilleure qu'avec le Rhino). Les accélérations dans les surventes sont incisives et le résultat, particulièrement au largue, me semble excellent. La contrepartie la difficulté à partir au planing apparaît dans la conservation de la glisse durant le passage des molles et là c’est excellent : on rentre avec une bonne vitesse dans la courbe du jibe et on est surpris de voir que de l’autre côté il n’y a pas de vent.
Pour ce qui est des remontées, dans la mesure où le terrain est glissant et ou la gîte se contrôle aisément, le compromis entre la légère abattée pour accélérer et le lof pour se recentrer se trouve facilement et  le résultat est plus qu'honorable.

Sur terrain agité et 18/25 noeuds, le fait que l'ALF ne soulève pas assez la RS2 pénalise le rendement.
Sur les remontées, de façon très nette, il faut privilégier la vitesse au cap, d'une part parce que l'aileron ralentit sensiblement sur les angles un peu appuyés et que la RS2 (qui est « naturellement » basse sur l'eau) à tendance à taper …. Et donc à ralentir ….. Et donc à perdre au vent.
On retrouve, mais de façon moins nette, ce comportement au largue : il faut exploiter les zones glissantes et gérer les arrivées dans les creux, ce qui n'est pas toujours possible (et rend l'aileron un peu fatiguant), pour éviter les touchettes au niveau du maître-bau. Cela dit l'aileron reste toujours sain et ne satellise jamais la planche, y compris dans les phases à la limite du hors-contrôle.
Dans ces conditions, l'ALF 33 flex3 "devient un peu trop grand" pour moi ..... Mais le Rhino 33 aussi (avec deux  gamelles d'anthologie à la clé); tel quel je préfère évidemment le Rhino 31 ......Mais il faudrait comparer pour être objectif avec un ALF de même taille.
Il est bien possible que, dans ces conditions, un gabarit + puissant que moi (pas très difficile à trouver) fasse plier l’aileron de façon + conséquente ce qui devrait placer la board  + haute et donc diminuer les touchettes et améliorer le rendement de l'ensemble.

Au total cet ALF m'apparaît facile à exploiter et extrêmement sain ; je le pense bien adapté à des planches naturellement hautes sur l'eau et aux  longs bords ; il me semble tout à fait performant au largue sur le glissant et particulièrement en conditions surtoilées.

Xt

#16 Re : Test Matos » Rhino » 2016-03-24 19:17:37

J'ai essayé le Rhino 31 sur la RS2 et 6.6 dans des conditions marginales; il lui faut 2/3 noeuds de + que le 33 (à savoir un petit 15 noeuds) pour partir au planing et là, pour ce que j'ai pu en juger dans une brise de fond de culotte,  il se révèle très sympa.
Il passe très bien en 5.8 dans 25 noeuds et joue donc mieux que le 33 le rôle d'aileron de base pour la RS2; du coup Bertrand, si cela t'intéresse de modifier l'emplacement de la lame dans le talon et son rake je le tiens à ta disposition.

Xt

#17 Test Matos » Rhino » 2016-03-02 14:06:56

Xtophe
Réponses : 3

J'ai utilisé ce Rhino 33cms sous l'Exo RS2 2016 avec les Ka Koncept 5.8 et 6.6. Les conditions se situaient de 12 à un petit 30 noeuds et pour le terrain, du  lisse au sérieusement clapoteux.
Lorsqu'il y a comparaison ou référence elle se fera en regard du Vmax3 33 cms, aileron que j'ai utilisé sur cette board avant de passer au Rhino.

Le Rhino présente une assez bonne similitude de forme avec le Vmax de même profondeur.
Rake identique, outline quasi-identique (la pointe du Rhino est moins large de 0,5cm). Il est implanté un peu + en avant (0,5 cm) dans le talon que le Vmax3. Il est par ailleurs + épais d'à peu près 1mm dans le 1/3 supérieur, ce surplus d'épaisseur décroissant ensuite régulièrement pour rejoindre les valeurs du Vmax3.

Le Rhino est très raide en haut et fléchit sur sa moitié inférieure mais avec un aspect réellement étonnant dans la mesure où la pointe conserve sa courbure une fois la pression relâchée.

D'emblée le Rhino apparaît légèrement plus puissant que le Vmax. Cette RS2 est un peu paresseuse dans le départ au planing ; le Rhino améliore cela un peu, sans plus (mais c'est toujours bon à prendre).
D'autre part, alors que le Vmax ne levait pas tout à fait assez la board au largue (petites touchettes au niveau des épaules), le Rhino la cale nettement + haut ce qui améliore évidemment le rendement de l'ensemble.
Une caractéristique très évidente de cette lame est sa linéarité de fonctionnement. Il n’y a pas l'accélération immédiate d'un Vmax mais une monté + progressive suivie d'un maintien du rendement tout à fait inhabituel. Alors que le Vmax ralentit dans les molles et laisse retomber la board, le Rhino est assez imperturbable et, dans les mêmes conditions, maintient bien mieux la planche haute sur l'eau en conservant de la vitesse …… Cela est sans doute lié à cette capacité à conserver sa courbure ce qui conserve l’effet de foil (alors qu’un autre aileron revient immédiatement à sa forme initiale et laisse retomber la planche dès que la pression diminue).
Cet aileron est véritablement  un stackhanoviste qui fait le job aussi bien que possible sans se laisser distraire par cet environnement instable, voire trublion, dans lequel nous évoluons habituellement et sans solliciter la jambe arrière plus que le Vmax3..
Son comportement n'en fait donc pas un aileron « qui cause » : l'accélération est progressive, la vitesse obtenue d'excellente facture et linéaire, les avertissements de décrochement sont inexistants et pour cause : cet aileron ne décroche jamais.
Dans des conditions lisses et donc glissantes, la board gréée avec le Vmax3 présente en permanence des petites variations d'assiette latérale (le rail au vent monte et descend) et  de petites oscillations latérales  au niveau du nez. Cela provient, à mon avis, de mini-décrochements de l'aileron qui sont récupérés immédiatement.
Rien de tel avec le Rhino : le nose et l'assiette latérale sont calés de façon extrêmement stable ce qui implique une absence de mini-décrochement ….. et donc un bon rendement de cette lame.

Cette linéarité de fonctionnement a au moins 3 conséquences appréciables :
–    Une meilleure capacité à faire voler la planche au-dessus du clapot, liée je pense à l’effet de foil constant donné par cette courbure « permanente ».
–    La sensation de « flou » lorsque l'on remonte parallèle aux vagues (vs cette sensation de dynamisme dans les bords remontés contre le clapot) est très nettement gommée.
–    Des remontées nettement améliorées sans doute pas tant dues au fait que cet aileron « remonterait  bien » mais +tôt liées à sa linéarité de fonctionnement : diminution nette des petits ralentissements qui s’accompagnent d’une petite perte au vent.

Je ne suis pas certain que la Vmax du Rhino soit intrinsèquement  supérieure à celle du Vmax3.En revanche, comme dans la vraie vie il est fixé sous une board, sa régularité de fonctionnement, le fait qu’il lève la planche à plat et gomme nettement les ralentissements font qu’en toute logique sa V moyenne est meilleure et ce d’autant + que les conditions sont instables et/ou difficiles
Ce Rhino demande à être courbé pour fonctionner correctement..
Pour ce faire je suis passé de l’avant-dernier insert du strap arr (avec le Vmax3) au dernier et j’ai avancé l’attache arr des lignes de harnais de 2 cms. La RS2 fonctionne alors vraiment « sur l’aileron » et sur son petit cul, toujours haute sur l’eau mais avec le nez un peu + en l’air ….. Et cela toujours avec une stabilité générale étonnante et sans amorce de cabrage.

Pour ce qui est des bords de largue il ne génère aucune surcharge dans la jambe arrière : au fur et à mesure que le vent monte l'aileron fléchit et la surpuissance se transforme tranquillement en force verticale qui fait monter  la board et lui permet d'accélérer.
En regard du Vmax3, ce Rhino est un peu + puissant. Il fonctionne très bien avec la RS2 et 6.6 jusqu’à 20 nœuds, et bien jusqu’à 25 avec une 5.8. La limite arrive dans les rafales à 30 lors desquelles la planche accélère, le rendement de l’aileron augmente, il lève la planche (toujours à plat) de telle sorte que la carène ne touche plus l’eau et entre en roulis …………..  Si on ne réussit pas à faire redescendre le bourrier ça peut faire mal.
L’idée est donc de passer à 31 cms dans les conditions consistantes.

L’entrée dans le jibe me semble un peu moins incisive, la glisse un peu moins bonne  et la relance un peu + pataude qu’avec le Vmax3 ……. Peut-être lié au fait que l’aileron doit « changer sa courbure de côté » en sortie de jibe.

Au total cet aileron qui fonctionne sur un concept novateur (à ma connaissance) est franchement très performant sur les longs bords et il marque d’autant plus la différence que les conditions sont instables. Je suis plus réservé sur sa compétitivité en slalom sur des bords courts assaisonnés de jibes …………… Et extrêmement réservé pour ce qui est de son prix !!

Xt

#18 Re : Test Matos » Sélect Hi-wind 2015 » 2016-01-20 13:44:04

Salut mon BJ,
(La réponse a coince en mp)

Je crois que le Hi-wind fera l'affaire sans pb: la Cross a, je pense, des straps + centrés et des rails + doux qu'une pure slalom et qui dit
straps centrés et rails soft, dit moins d'appuis latéraux sur l'aileron; le Hi-Wind fera le job brillamment au largue et comme dans 25/30 noeuds tout remonte, pas de blème de ce côté-là.
Vérifie toutefois la largeur de la carène à 20 cms de l'arr : 29 est la taille que je mets sur la XTD 78 litres et en impression visuelle, la cross me semble un peu + large du cul (si l'aileron est trop petit la board aura tendance à tomber sous les talons).
Comme GrosLéon utilise un aileron de ce type (mais + raide selon lui), tu peux te faire préciser les conditions dans lesquelles il l'utilise.
Olivier, également gabarit consistant est aussi a interviewer; il semble satisfait du Hi-Wind sur ses Elix
En tout état de cause, je pourrais te faire essayer mon 29 si tu le souhaites.

La bise,

Xt

#19 Re : Test Matos » RS2 2016 » 2015-11-21 09:09:50

Hello mon BJ,

Je pense qu'effectivement, en regard du modèle officiel, cela va être un bon compromis avec une lichette de puissance en + et une chouille de glisse en moins.

Xt

#20 Test Matos » RS2 2016 » 2015-11-18 11:41:00

Xtophe
Réponses : 2

Exocet RS2 2016

Ce nouveau modèle reprend les caractéristiques du shape de la RS2 2014 (la noire avec son cul rouge de babouin) à l'exception notable de la  partie arrière qui arbore désormais des découpes type schtroumpf-tail à savoir des échancrures au niveau du pont, des rails et de la carène.
Comme il s'agit là de la seule différence avec la 2014 un petit rappel des caractéristiques de cette dernière permettra de mieux cerner les différences de comportement de la 2016 ….. Et de les référer directement à cette nouvelle configuration du tail.
J’ai tourné avec cette RS2 sur une  dizaine de sessions de 12 à 25 nœuds avec des Ka Sails Koncept 5.8 et 6.6 sur des plans d'eau allant de plat à sérieusement clapoteux.
Me concernant : 73 kilos, 1m78, condition physique de bulot.

La RS 2014 est une planche caractérisée par son homogénéité à savoir que ses performances sont très bonnes dans tous les domaines : elle va vite au largue sans être la + rapide en vitesse de pointe, elle remonte bien au vent, elle jibe très correctement et on peut la faire voler aisément au-dessus du clapot. Ses deux domaines d'excellence sont de mon point de vue :
Le confort-contrôle : le plan de pont, les amortisseurs, sa stabilité latérale et longitudinale en font une référence en la matière ; elle est toujours extrêmement  saine  et lorsque les conditions deviennent difficiles le niveau de performance se maintient et on garde la banane sans être titillé par cette pensée fugace mais récurrente que peut-être une visite aux urgences …..
Une capacité étonnante à descendre pleine balle et sans jamais risquer la sortie de piste, sur des trajectoires très, très abattues.

La RS2 2016 se présente sous un aspect marbré allant du gris foncé au gris clair ; les straps, qui étaient nettement mous sur la version précédente, ont évolué de façon favorable et ne s'écrasent plus sous les pieds.
Question découpes sous la carène les Exo-boys  n'y sont pas allé avec le dos du rabot : les échancrures commencent à 45cms de l'arrière et par rapport à la 2014, la carène est nettement + étroite; mesuré à l'arrache, elle perd un peu plus de 3 cms à 30 cms de l'arrière.
Essayée dans un premier temps avec un Vmax2 33 elle présente une instabilité latérale et un arrière fuyant : totalement inacceptable. Avec le passage au Vmax3 33, les choses rentrent dans l'ordre. Pas impossible que le Rhino 33 lui convienne mais je ne l'ai pas encore essayé.
Sans surprise une surface de 6.5 lui convient bien et avec 0.5 en + ou en moins on est encore bien dans les clous.

Alors qu'avec la 2014 les straps étaient positionnés sur les derniers  inserts à l'avant et à l'arrière, j'ai opté pour l'avant-denier trou à l'avant et à l'arrière ; les différentes découpes donnent au final un arrière moins puissant ce qui justifie cette position + avancée. Pdm un peu + avancé également
Cette diminution de puissance et de la hauteur du rail sur la partie arrière m'a amené à réduire légèrement la longueur des lignes de harnais afin d'être un plus au-dessus de la board et de moins appuyer en latéral ce que son petit cul supportait moins bien que celui de sa soeur ainée.

Concernant l'accès au planing elle est nettement moins bonne  que la 2014 ; les découpes créent pas mal de turbulences et il faut ne pas hésiter à pomper (chose à laquelle je renâcle pourtant suite aux souvenirs de la grande époque des régates en open sur plans d’eau intérieurs  par des airs évanescents)  ni à lâcher quelques degrés de + et un peu + longtemps qu'avec la précédente. Une petite pente sera par ailleurs bienvenue.
Une fois qu'elle a sorti les découpes hors de l'eau le nez est un peu + levé que celui de sa grande soeur et elle offre une accélération douce et continue ;  la vitesse et les sensations de glisse sont bien  meilleures que celles délivrées par la 2014 et la jambe arrière est + légère ….......... C'est top !!
La diminution de largeur de la carène à l'arrière nécessite des appuis bien dosés.
Lorsque le conditions permettent de fermer complètement l'espace entre le pont et la voile  cela cale la board sur l’extrême  arrière de sa carène et elle vous remet un petit coup d'accélération ; attention à ne pas trop la mettre à la gîte car elle  fonctionne alors moins bien que « à plat, à peine gîtée ».
Dans cette configuration les remontées sont franchement aisées et ça vole facilement au-dessus du clapot. Au largue ça va vraiment vite avec moins de stabilité latérale naturelle que son ainée ; il faut donc (air qui commence à être connu) être précis sur les appuis. A signaler : une tendance à faire de petites touchettes de l’avant lorsque l’on arrive au creux de la houle ; ces touchettes peuvent  être gommées en se regroupant bien sur l’arrière ;  ce défaut sur terrain accidenté pourrait sans doute être évacué avec un aileron qui lève + la board que ne le fait le Vmax3.
Sa capacité à continuer à glisser dans les molles est remarquable ; du coup, en fin de bord dans le light, on engage le jibe sur la vitesse acquise et l'on est surpris de se retrouver scotché sur l'autre bord.
Pour ce qui est du jibe il passe de façon fluide ; de mon point de vue, dans les conditions marginales, la trajectoire (qui se guide bien) est essentiellement dictée par la nécessité de ne pas perdre le planing sous peine de se retrouver dans la phase « turbulences » évoquée + haut.
Dans les conditions médium perdre le moins possible de vitesse dans la courbe est ce qu'il faut privilégier.
Sa plage haute d'utilisation est supérieure à celle de la 2014, toujours dans le confort « Exo » mais avec un meilleur contrôle.

Cette nouvelle carène pénalise l'accès au planing et dans une moindre mesure la relance ; cela en fait une planche qui ne sera sans doute pas très à l'aise sur un parcours typé slalom (bords courts et manoeuvres/relances fréquentes). En revanche elle gagne dans tous les autres domaines et, chaussée d'un aileron qui la lève suffisamment, devrait être très à l'aise sur de long bords et particulièrement plaisante et performante dans la brise.
Après essai le Rhino lui convient bien en la levant à plat nettement + que le Vmax3; accélérations et relance en sortie de jibe un peu en retrait mais en contrepartie les touchettes disparaissent, les remontées sont d'une efficacité exceptionnelle et le passage des molles s'effectue sans baisse de rendement.
Le Rhino 33 fonctionne bien dans le médium jusqu'à 20 noeuds; au delà il faut passer au 31 sous peine d'avoir une planche trop souvent totalement au desus de l'eau.

Xt

#21 Re : Competitions » DefiWind 2015 » 2015-03-23 12:05:08

Après échange de courriels avec la délicieuse Alizée qui m'informait que quelques places étaient libérées dans le groupe des sprinteurs de l'inscription et me demandait donc de confirmer mon intention de participer au Défi, ce que j'ai fait :

"C’est noté Christophe !

Je vous confirme donc par ce mail votre inscription au Défi Wind ! :-)
Rendez-vous donc à  Gruissan !

Tramontanement,

Alizée"

#22 Re : Competitions » DefiWind 2015 » 2015-02-28 12:14:59

Dossier d'inscription posté (oui monsieur, dossier "papier" posté; culture, traditions etc ....) le 10/02 et voici le résultat :

Bonjour Christophe,

Petite information pour vous dire que vous êtes second sur la liste d’attente.

Tenez-moi informée si vous voulez rester ou non sur cette liste.

Tramontanement,
Alizée


Il me semble hautement probable qu'il y ait au moins 2 désistements sur les 1200 inscrits; j'ai donc informé la délicieuse Alizée de mon souhait d'être maintenu sur cette liste et tiendrais donc pour l'édition 2015 le rôle joué avec talent par Fab en 2014 !!!

Xt

#23 Test Matos » Sélect Hi-wind 2015 » 2014-12-23 21:26:50

Xtophe
Réponses : 3

2015 : entre autres nouveautés, Select a sorti un aileron en G10 : le S1 Hi-wind que j'ai emprunté à Notik en taille 33 histoire de le coller sous la RS2.
     On notera avec plaisir que le talon et « propre » (pas de trace de meulage) et présente même un petit carénage type karman à la jonction aileron-talon.
     La silhouette générale vous a quelque chose qui rappelle un peu le C3 Sting ou le I-fin Fight.
     En regard du Vmax2, l'épaisseur max (au ras du talon) est un peu + importante : 9,6 mm vs 9,3. Pour les deux, le maître-bau est à 40%. Le poids du H-w émarge à 410 grammes vs 375 pour le Vmax2. Pour les deux également, la longueur d'implantation dans le talon est de 10 cm et l'emplacement y est identique
     Le rake est à 20° vs 26 pour le Vmax2 et la surface en tête, dans les 10 derniers cm, est grosso-merdo 20% moins importante sur le Hi-wind
     Pour ce qui est de la répartition verticale des épaisseurs, le Vmax2 décroit régulièrement de la base à la tête : un aileron constant curve en quelque sorte avec toutefois une tête un peu plus souple.
Le Hi-wind décroit lui aussi régulièrement pour arriver à 5,7 mm à 25 cms de profondeur ; les 8 derniers cms deviennent rapidement très fins (donc très souple, c'est du G10) : on en arrive à un aileron +tôt flex-top.
La chose est confirmée par le passage au test de flexion : se procurer un buffet avec tiroir(s) à mi-hauteur, caler les ailerons entre le haut du tiroir et le buffet en les enfonçant de 1 cm ; poser précautionneusement sur le talon de chaque aileron une bouteille de Chablis 2012 : le talon du H-w est plus bas que celui du Vmax.
Répéter l'opération en les enfonçant de 8 cm : les talons sont à la même hauteur.
On en conclura sans barguigner que le flex du corps est identique pour les 2 ailerons mais que le Hi-wind est nettement + souple en tête.

Nous avons donc 2 ailerons au rake très différent, à la répartition d'épaisseur à peu près identique sur le corps, au positionnement du maître-bau
comparable, à la nervosité différente de par les matériaux; enfin à la souplesse en tête ainsi que la surface dans cette même zone sont très différentes.
Les puristes pourront passer l'inscription "Sélect S1 Hi-Wind" à l'abrasif à l'eau 800.

Conditions de la session : 11/15 noeuds, vent avec courant (Coef 95 tout de même), plan d'eau lisse à clapot atteignant les 50 cms. 6.6 Koncept + RS2 qui est ma planche de petit temps / médium …. Oui, je sais, ce n'est pas ce que l'on appelle du hi-wind ….

Départ dans 11/12 noeuds avec la voile réglée comme pour le Vmax2, mon aileron habituel. Le Hi-wind refuse de répondre aux appels du pied arr et ne part donc pas au planing, ce qu'aurait fait sans pb le Vmax2.
Retour et réglage du creux de façon indécente (moins 4, ce que je n'avais jamais fait avec le Vmax2 dans ces conditions)) et là ça commence à causer ; certes il faut être léger sur les appuis mais on sent qu'il y a des choses possibles.
Dans les moments à 14/15 noeuds cela devient franchement plaisant ; le Hi-wind monte très nettement la planche à plat (plus haute et moins cabrée qu'avec le Vmax2). Le flotteur est mis légèrement à la gîte, juste de quoi dégager le rail au vent.
Le point qui m'a le plus surpris est la légèreté du pied arrière et le fait que le pied avant ne présente quasiment plus d'allègement et donc aucune tendance à sortir.
Cette légèreté du pied arrière fait que la board est moins calé sur son dérochement et on navigue moins en force mais de façon + aérienne. On peut placer la vague d'étrave assez facilement en arr du strap avant (placé en ce qui me concerne sur la position la plus reculée).
Le passage de clapot est très correct pour peu que l'on accepte d'être « haut » sur l'eau au moment d'attaquer la pente.
Le cap (donc le replacement) m'a semblé comparable voir un peu meilleur que celui du Vmax2 …. à partir du moment bien sur où l'on est dans les tours …. Et toujours avec ce pied avant hyper confort
Quant au largue c'est un bonheur : cet aileron ne demande que des appuis légers et garantit une stabilité des pieds dans les straps de premier ordre ; du coup la gestion du flotteur peut se faire en finesse et en douceur. Les angles très battus ne posent pas de pb au Hi-w ; et comme la RS2 passe très bien à ces allures, l'ensemble est cohérent.

De mon point de vue on a réellement à faire à un aileron de vent fort …... Un des repère est qu'il ne faut l'utiliser qu'à partir du moment où le water-start se fait sans aucun problème. Dans ces conditions, sa faiblesse dans le départ au planing (ainsi que le maintien de celui-ci dans les molles) est très largement compensé par la facilité et le confort qu'il dégage. Les déséquilibres liés aux réactions du gréement à des surventes brutales sont facilement neutralisés au niveau du flotteur de par la facilité de l'ensemble board/aileron. Idem en ce qui concerne la navigation surtoilée.
Je pense (à confirmer) qu'il est intrinsèquement un peu moins rapide que le Vmax2  (peut-être à cause de son matériau moins réactif); en revanche sa facilité et le contrôle qu'il fournit sont de nature à autoriser des perfs moyennes« niveau Vmax » lorsque les conditions sont difficiles …. et supérieures dans des conditions dégradées.

Je trouve toujours fascinant la façon dont les concepteurs des ailerons réussissent à  leurs donner des caractéristiques qui peuvent changer du tout au tout le comportement d’une board.                                   
Quelle peut bien être la recette du Hi-wind par Sélect ? Je propose l'approche suivante :
Prenez un aileron +tôt droit et au maître-bau reculé pour générer de la puissance et une navigation à plat.             
Diminuez l’épaisseur autant que faire se peut : vous limitez la puissance et vous optimisez la vitesse.                               
Débrouillez-vous pour maintenir une certaine raideur dans le corps de l’aileron histoire de pouvoir remonter au vent correctement ......                                                                                         
Mais pas trop pour ne pas enfoncer excessivement le rail sous le vent.                                         
Donnez un flex important en tête pour obtenir l’effet de foil qui soulèvera la planche.                   
Diminuer en tant que de besoin la surface en tête pour un résultat aérien mais pas volage.           
Mitonnez tout cela dans un G10 pas trop nerveux pour adoucir les réactions de l’ensemble  et obtenir un confort/contrôle de premier ordre dans les conditions chahutées.                         

Il y a de quoi être épaté (de foie of course) par la façon dont Sélect a dosé les ingrédients ..................... Et bien sur par le résultat.

En ce qui me concerne, il n’est pas vraiment adapté à ma RS2 que j’utilise dans des conditions médium à light. En revanche, pour un usage normal de la board, à savoir 25 nœuds et + avec 6.6 ou 5.8, il fera très certainement le bonheur du rider. Dans de telles conditions je passe sur la « Xt design » 78 litres et là, je suis assez impatient d’essayer le Hi-wind 29 en lieu et place de mon Vmax1 29 (le Vmax2 29 ne la  montant pas tout à fait assez).

Enfin, à (seulement !!) 150 € le bout, il s’agit très probablement du meilleur rapport prix/performance dans des conditions soutenues pour des gabarits moyens*, actuellement sur le marché.

Essai concluant du Hi-Wind 29 cms sous la copie-custom de l'AB+54 gréée avec la Koncept 5.8, dans un vent entre 20 et 30 nœuds et ce sacré chantier qu'est la rade dans ces conditions. Qualités de confort et de contrôle au top. Dans les remontées contre un clapot court et parfois accentué il faut privilégier la vitesse, indispensable pour éviter les décrochements et maintenir une légère gîte .....  et avoir le pied arr léger lors des phases de reprise de contact avec l'eau. Les abattées et les bords de largue pleine balle en descente de chantier se font avec un sentiment de sécurité appréciable, un contrôle précis et facile de la direction et sans que la jambe arr ne se mette à chauffer tant soit peu.

Xt

* Pour ce qui est des gabarits lourds et/ou puissants, il faut voir s'ils ne feraient pas "trop" plier l'aileron .... Auquel cas on assisterait à des successions de débuts d'allègements suivis de retombées.

#24 Re : Test Matos » Ka Sails » 2014-12-16 14:28:45

Koncept 6.6 2015

En regard des Koncept 2014 on constate la présence d’un tissu  genre X-Ply en tête de voile et la disparition de la fermeture à glissière correspondant au cam de la latte 3.
Le reste (disposition des cams, qualité des lattes et de la construction, options de design) me semble nettement comparable.
N’ayant pas encore reçu le mât Ka, j’utilise pour le moment et depuis une dizaine de nav’s le 430 Loft rdm.
Le montage de teckams rdm se fait sans pb. Le mât Loft passe de façon assez correcte sur la voile avec toutefois un aspect un peu plat, près du mât,  au niveau des lattes 5 et 6 ; rien de catastrophique mais le mât Ka devrait gommer ce point. Pas de nécessité de spacers sur le mât Loft.
Etarquage assez costaud, rallonge pryde à 16 (pour 19 indiqués) de façon à ce que la chute mollisse entre le A et le K de « .AK » ; plus étarqué le passage des cams, qui se fait tout en douceur, devient plus « raide.

L’option de design est pour les Koncept un profil au creux modéré et avancé*, à l’opposé de voiles de type « Challenger Aéro » au creux important. Ceci implique directement des modes de conduite différents.

Concernant les voiles à creux important, l’option prise est qu’il y aura toujours une partie du profil qui ne portera pas ….. Mais toujours également une partie du profil qui portera avec une puissance importante générée par le creux marqué. La conséquence est que, schématiquement bien sur, on borde, on se cale et on ne touche plus trop aux réglages ouverture/fermeture.  Lorsqu’il faut déventer la voile, ouvrir de la main arrière ne suffit pas (il y a toujours une partie du profil qui porte) ; il faut accompagner d’une flexion du bras avant pour pouvoir placer la voile dans le lit du vent.

Pour ce qui est des profils fins comme ceux des Koncepts, c’est l’ensemble du profil qui porte ou décroche ce qui veut dire qu’il faudra procéder en permanence à des mini-ajustements, particulièrement au démarrage  pour accompagner la variation du vent apparent.  Au cours de cette phase il faudrait, dans l’idéal, border très progressivement au fur et à mesure que l’on prend de la vitesse. Dans la vraie vie et pour ce qui me concerne, ça se passe en 2 ou 3 fermetures/ouvertures qui permettent d’accompagner l’accélération. Si l’on n’accompagne pas aussi moins mal que possible la prise de vitesse, on a l’impression que la voile « hoquète » et bien évidemment qu’elle n’a pas de plage basse.
Ces ajustements de faible amplitude sont, à mon sens incontournables en plage basse et au démarrage ; ils seront moins fréquents mais néanmoins fortement recommandés en plage haute.
Ces réglages permanents demandent un mode de conduite dissocié entre le haut et le bas de façon à ce que les ouvertures n’aient pas pour conséquences des appuis talons : ouvertures dosées, jambes légèrement fléchies, lignes de harnais un peu reculées aident à ne pas perturber l’assiette du flotteur.
Pas mal de finesse requise donc pour gérer comme il faut cette voile ;  lorsque l’on navigue côte à côte avec dans l’idée que, tout de même, le dernier arrivé est une truffe, il faut évacuer la pression, respirer et éviter de se crisper sous peine de bloquer le rendement du gréement (ah, ces sacrées ouvertures fermetures  bien tempérées !!!).

Une autre implication  de cette finesse de profil est que le pomping en amplitude n’est pas très efficace (contrairement aux voiles creuses) ; il faut préférer un pomping en fréquence avec de petites ouvertures fermetures ; dans l’idée, on peut intégrer des phases d’accélération une fois lancé en faisant « vibrer » la chute.

Pour ce qui est du creux il va être donné par la sangle d’amure que je blinde pas mal et par le négatif à l’écoute : moins 2 cms est une valeur de base qui permet à la latte n°2 de bien appuyer sur le wish et donc de prendre facilement cette forme en « S » qui améliore le rendement en diminuant la trainée et favorise le travail de la chute et donc l’auto-régulation.
Si l’on en arrive au neutre c’est que l’on passe en mode survie, le temps d’étaler un grain ou de gérer un coup de fatigue ; la voile perd de la puissance, c’est sur, mais aussi de ses qualités de base.

Les qualités de cette voile sont (sans surprise car il s’agit tout de même d’une Koncept !!) douceur, tendresse, légèreté, une certaine élasticité et une excellent tenue dans le vent fort.
Sur la RS2 noire nantie d’un Vmax2 33cms, le pied de mât demande à être bien reculée pour éviter que la bordure ne s’écrase trop sur le pont ; du coup j’ai reculé les straps arr en position tout à l’arrière. La tendresse générale de cette voile fait qu’elle n’accompagne pas les déséquilibres du flotteur liés au clapot mais qu’elle les atténue. Du coup, même avec les straps tout à l’arr, il n’apparaît pas cette instabilité latérale souvent liée à une position trop reculée.

Ce gréement « poids plume » offre un avantage appréciable lors des jibes : on est très peu déséquilibré lors du changement d’amure et cette légèreté évite les erreurs d’appui (et leur récupération) et autorise une gestion vraiment facile et précise de l’assiette du flotteur.

La finesse requise lors des phases de démarrage ou de relance allié à l’impossibilité de faire apparaître de la puissance instantanée la place, de mon point de vue, plus du côté des longues distances que des slaloms et sans doute plus côté marquage à distance que duel rapproché. Sur de longs bords elle va vraiment bien et vite et plus le plan d’eau est compliqué plus elle se détache par sa facilité et son agrément de conduite.

Globalement il s’agit donc d’une voile « qui cause » ….. et qui attend obligatoirement qu’on lui réponde pour délivrer une puissance progressive, bien dosée et qui peut aller loin sans jamais déborder le bonhomme. Elle offre donc un feeling à l’opposé des voiles très creuses …… On aime ou non ; personnellement j’apprécie énormément et je trouve qu’elle passe remarquablement bien sur la RS2.
J’attends évidemment avec impatience le mât de 3.40 et les 30 nœuds qui me permettront d’essayer la 4.2 !!

Concernant les mâts : le Loft passe moyennement bien en regard du Ka rdm 100%; ce dernier rend la voile un peu plus précise, un peu plus fine et un peu plus stable dans son comportement général; pomping plus efficace et la lichette de main arrière qui va bien en plus.
Les North passent très bien (mieux à mon sens que les Ka !!), les Pryde également ainsi que les Challenger.
Petits soucis sur le mât Ka pour y adapter les cams de la marque .........  Quelques moments de bidouillage finissent par régler l'affaire.

Xt

*Sur la 5.8 comme pour la 6.6, réglées au neutre, le creux a une valeur de 10% (rapport entre la profondeur maxi et la "corde allant du mât aux œillets d'écoute) et son emplacement est à 25% (mesures faites un peu à l'arrache). Il s'agit-là d'un creux +tôt modéré et +tôt avancé. Les creux + importants et + reculés donnent, toutes choses égales par ailleurs, des voiles + puissantes.


Octobre 2016

Après deux années de bons  et loyaux services et quelques 200 sessions, cette 6.6, entourée de l'affection affligée des siens, a remis son mast-pannel à Eole.
Les prémices sont apparues quelques 6 mois avant : des petites déchirures spontanées de 2 à 5 cms dans le X-Ply du mast-pannel toutes derrière le fourreau, concernant le panneau entre les lattes 3 et 4 (à partir du bas) et à raison d'une par mois grosso-modo. Toutes ces déchirures allaient vers le point d'écoute. Rafistolage à la demande en doublant les fils de trame avec de la tresse dynema collée à la cyanocrilate et duck-tape par dessus. L'affaire s'est terminée par une déchirure de 20 cms le long du fourreau et juste derrière. Dommage car par ailleurs l'usure était homogène.
J'ai donc récupéré les lattes qui sont top dans leur rapport rigidité / légèreté.
La version 2016 qui remplace maintenant la défunte garde le même esprit. Le panneau de X-Ply sur la zone haute semble un peu + léger  et un gain de poids dans cette zone est toujours bon à prendre. Réapparition du zip au niveau de la latte 3. Profitant du fait que je dispose d'un jeu de latte "2015", j'ai commencè à attendrir l'arrière de cette latte pour avoir une chute + homogène entre la 2 et la 4.
Les cams rdm sont bien adaptés d'emblée; on notera toutefois que les spacers proposés "au cas où" sont difficiles à positionner.
J'espérai vaguement que le tissus du mast-pannel serait échantillonné un peu plus costaud ...... Si tel est le cas cela ne m'apparaît pas de façon évidente.

Xt

#25 Test Matos » Ka Sails » 2014-08-14 09:12:44

Xtophe
Réponses : 1

5.8 Koncept Ka Sails

J'étais un inconditionnel des Naish Stealth : douceur, précision, rdm  ...  Et puis, par une funeste journée de 2010, les Stealth ont disparu et laissé place aux Grand Prix, assez convaincantes selon moi dans les petites tailles mais nettement instables au-dessus de 6m. Une fois ces voiles rincées (construction un peu cheap tout de même) je suis passé aux Switchblade de Loft. Excellentes voiles auxquelles il n'y a pas grand-chose à reprocher si ce n'est le poids, rançon d'une construction béton (et aussi de lattes qui stabilisent l'ensemble de façon remarquable mais sont sacrément lourdes) et un feeling nettement trop « figé » à mon goût.

Tombé un peu par hasard sur les Koncept de Ka : les données « catalogue » synthétisaient l'ensemble des éléments que je recherche :
-    Fourreau de largeur raisonnable + 3 cambers : pour une accélération qui n'arrache pas les épaules, une vitesse de pointe honorable et une stabilité de la voile satisfaisante
-    Surface importante en partie basse + bloc-poulies d'amure surélevé par rapport à la sangle d'étarquage ce qui autorise un effet de plaque facile.
-    Gamme qui ne fait pas l'impasse sur les petites tailles (ça commence à 4.2) et pour les criquets pas costauds, ça compte
-    RDM jusqu'à 5m et possibilité de switcher du SDM au RDM pour les surfaces supérieures par changement des cambers. (comme les Switchblade) pour des réponses « souples » du gréement
-    Décrochement consistant à l'écoute, indispensable car je suis un inconditionnel du S-shape.

Du coup, à Gruissan, j?ai pas mal tournicoté  du côté du stand Ka où étaient exposées les voiles : assez favorablement impressionné par la qualité de construction et +tôt interpellé par la disposition des cambers : pas de cam sur la latte basse, les 3 lattes camées étant les 2, 3 et 4 : du jamais vu en ce qui me concerne mais à la réflexion c'est tout de même très bien pensé et  bien réalisé qui plus est : le fourreau est assez bien défini au niveau de la latte basse qui est libre et le cam sur la latte 4 stabilise le profil à ce niveau et empêche le creux de remonter ce qui laisse augurer d'une bonne stabilité générale dans les surventes. Pour des raisons anecdotiques, je n'ai pas pu essayer les petites surfaces à Leucate le lendemain du Défi mais de retour à Brest-City j'ai foncé chez Notik pour lui dire tout le bien que, à priori, je pensais de ces voiles et passer tout de suite commande d'une 5.8 dans la mesure où, durant notre année de vie commune,  je ne m'étais jamais complètement bien entendu avec ma Switchblade de même surface.

Arrivée des voiles dans la citée du Ponant : au déballage, ce n'est pas une surprise, les couleurs se situent entre l?insupportable (orange et noir) et le passable (orange et bleu) ; je m'en sors aussi moins mal que possible, la 5.8 étant dans la catégorie « passable ».
Mise en place des teckams « rdm » sur le mât Ka qui va bien ; belle allure en statique ; creux modéré et avancé ; c'est une voile qu'il faudra régler avec du négatif voire du neutre mais pas plus.
L'essentiel de la surface est constitué de monofilm : ne pas oublier de toujours rouler la voile avec la feuille de mousse au niveau de la têtière afin d'éviter des marques disgracieuses.
Suivant les conseils d'Eric Doux je me suis mis en demeure de remplacer les deux lattes hautes par des tubes carbone histoire de gagner une grosse centaine de grammes dans le haut : pas la peine. Les deux lattes émargent à 123 grammes avec leurs 2 embouts (collés à la résine) chacune. Pour une longueur équivalente, mon tube carbone est à 75 grammes, qu'il faudra charger avec les embouts que j'estime au pif à 10 grammes chacun soit un total de 115 grammes ; je me suis donc évité la manip consistant à refaçonner et coller de nouveaux embouts pour un gain de l'ordre de la dizaine de grammes.
On peut oublier les indications de réglage : indications à 4m + 23 au guindant; en fait avec une rallonge Pryde je suis à 4 + 18 (un essai à 20 a pénalisé assez lourdement le rendement). La tension à l'amure est normalement consistante à mettre.

Première navigation dans 12 / 15 noeuds sur la RS2 : dans 12 noeuds ça glisse correctement, sans possibilité réelle d'aller ou l'on veut mais dans 15 noeuds ça commence à rigoler. Pas déçu par le rendement en plage basse avec un peu de négatif à l'écoute. Et l'oeillet du bas tant il est vrai qu'il faut bien commencer par des réglages un peu accentués !!
Les réglages à terre se trouvent assez facilement : chute bien détendue depuis le haut jusqu'à la latte 4 et légèrement mollie en dessous.
La surface sous le wish assortie au bloc poulie d'amure surélevé permet de poser assez rapidement la bordure sur le pont et l'effet de plaque est obtenu facilement .. et donc le lift qui va avec.
Traction un peu plus avancée que sur la Switchblade et du coup, décalage des lignes de harnais de 3 / 4 cms vers l'avant. La bordure plus basse que celle de la SB demande de reculer un peu le pdm.
Passage facile des cams. En comportement général je retrouve en bonne partie le feeling des Stealth : douceur, précision mais avec en plus une impression de légèreté et une sensation d'autorégulation qui gagne en souplesse et sans aucun à-coup.

Deuxième navigation dans 25 noeuds bien établis et clapot brestois sur la copie-custom de l'AB+ 54. Mêmes réglages du gréement à l'exception de la tension d'écoute que je place au neutre. C'est franchement bon ; l'ensemble glisse vite et dans un confort assez exceptionnel ; rien de nouveau à cela pour ce qui est du flotteur, inégalable de mon point de vue dans les conditions agitées ; la voile est assez incroyable pour ce qui est de l'autorégulation, de la souplesse, du confort et de la stabilité ; elle gomme nettement les déventes et on ne ressent quasiment jamais cette sensation d'être déséquilibré et tiré vers le haut dans les surventes ou les passages un peu foirés de clapot ; la main arrière reste constamment légère mais présente et l'impression de légèreté est permanente. Les remontées au vent sont de bonne facture et les descentes au largue rapides et faciles.
Le double effet Ka-Cool (et celui des pads à amortisseurs double densité) se fait sentir après la navigation : beaucoup moins de fatigue qu'avec aucune des voiles que j'ai pu fréquenter jusqu'à présent.

Troisième navigation dans 20 noeuds et terrain +tôt plat sur cette bien bonne RS2 ; confirmation des qualités de la voile. Du coup j'ai passé commande d'une 6.6 et d'une 4.2. ... en  priant pour ne pas recevoir du orange et noir !!

J'attends évidemment avec impatience la prochaine arrivée de SW à 25 noeuds établis : cette 5.8 devrait aller comme un gant à la Naish SP 60 et l'ensemble devrait procurer de bien bonnes sensations.

Au total une voile qui me satisfait tant dans la conception que sur l'eau ; point fort qui n'apparaissait pas dans les données initiales : la qualité des lattes qui sont légères et maintiennent vraiment bien le profil. Le point faible est sans doute cette construction en monofilm, matériau pas franchement réputé pour sa solidité : il faudra donc y faire attention et brûler quelques cierges pour ce qui est de la durée dans le temps.
En terme de feeling je pense pouvoir affirmer que tous ceux qui ont apprécié les Stealth adoreront ces voiles vraiment faciles à exploiter dans la brise; si Naish avait continué dans la voie Stealth, c'est sans doute à ce type de produit qu'il aurait abouti.

Concernant les mâts :
Les mâts recommandés sont « CC légèrement flex top » selon les propos de l'importateur. Thomas , qui possède également une 5.8, la grée sur un Dynafiber rdm CC : ça passe bien. En statique le creux est un peu moins important dans le corps de la voile et la chute est mollie un peu plus bas. Sur l'eau les perfs semblent assez comparables.

Il passe sa Koncept 6.6 sur un 4.30 rdm Dynafiber CC; dans 12/18 noeuds, en remontant au vent derrière lui et dans l'axe , la chute ouvre progressivement et très « proprement » depuis la latte 2. J'ai été assez impressionné par le travail du gréement : fond de vent à 14 noeuds , vitesse comparable entre lui sur son AHD SL2 92 et moi en Switchblade 6.3 et RS2. Quand arrive la bouffe à 18, son gréement ne bouge pas, la chute n'ouvre pas plus, ne flappe ni plus ni moins, j'ai l'impression qu'il ne se passe rien ... et il me prend 10 mètres.

Avec un rdm 4m Loft (cc légèrement hard), je n'ai pas trouvé de différence (importance et répartition des volumes + comportement sur l'eau) pour cette Koncept 5.8 en regard du mât Ka rdm préconisé.
J'ai enfin passé cette 5.8 sur un mât Naish rdm (cc légèrement hard top) de 3.7 + rallonge de 40cms en tête : creux plus marqué en bas, les plis en diagonale depuis l'extrémité des lattes côté chute sont accentués (moins bel aspect donc) et la chute mollit régulièrement jusqu'à la latte 2. La voile présente une certaine instabilité lorsqu'elle « cherche » le vent et dans les molles mais une fois lancée c'est un pur bonheur question auto régulation et + le vent monte, meilleure elle est .... C'est la combinaison essayée la + agréable pour moi dans 25 noeuds établis et plan d'eau défoncé.

En première approche, pour ce qui est des rdm, les purs CC et les CC »légèrement flex-top ainsi que légèrement hard-top» passent bien tous les trois avec peut-être un léger avantage au pur CC et au CC "légèrement hard" dans la brise et pour les petits gabarits.

A l'issue de divers essais supplémentaires je trouve que les mâts North passent vraiment bien sur les Ka; pour ce qui est des mâts Ka je passe maintenant un bas + raide et un top + souple. Exemple : la 5.8 demande  un mât de 4m; je la grée sur la base du 4.30 assortie au top du 3.7


That's all folks


Xt

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